Ma bouche pour se taire. Sale langue.

Sale. La fraîcheur habituelle qui iradie du carrelage mural glisse sur mes épaules, m’enlace avec ce doux parfum nacré qui s’échappe de la mousse du bain. Je noie mes pieds, mes jambes, mon buste. Et ma queue bien dure se délecte de l’eau tiède. Je vois des seins flotter et s’amuser de l’onde, une autre queue dépasser de l’eau. Mes mains s’étonnent du manque de pudeur dont font preuve cette femme mal coiffée mais tellement belle, et cet homme qui nous enlace. Elle me lèche le cou, l’une de mes mains lui carresse la chatte lisse au fond de l’eau. Mes yeux ne se sont pourtant jamais ouvert, mais je dois leur demander de se taire. Lui bande toujours, sa femme me suce en émiettant les mots qu’il aime entendre. Sale langue. Chut.